Edito : proposé par Daniel, co-président du Collectif Loue Lison

Sobriété, le mot est lâché. Il y a encore quelques mois, il faisait plutôt partie du vocabulaire des défenseurs d’une alternative au modèle de croissance dominant. Cela fait maintenant  plusieurs décennies  que  l’association négaWatt ne cesse de promouvoir un scénario pour un développement  soutenable avec les impératifs énergétiques et climatiques. Les maîtres mots de ce scénario sont : Sobriété, Efficacité et Renouvelables.

La guerre en Ukraine a mis en évidence notre dépendance aux énergies fossiles. Si  cette prise de conscience ne s’accompagnait pas de malheurs pour un peuple et les conséquences en matière de pouvoir d’achat, on pourrait se satisfaire qu’à travers les économies d’énergies qui s’imposent on puisse prendre le chemin d’un développement compatible avec la préservation de notre planète et de l’humanité.
Le principal écueil de cette sobriété imposée, vécue par beaucoup comme une austérité,  repose sur le fait qu’elle est principalement motivée par des questions d’économie financière sans remettre en cause fondamentalement notre modèle de consommation. Quel mode de sobriété devrions-nous suivre pour sortir durablement de l’impasse ?
Curieusement, des initiatives jusqu’ici embryonnaires, deviennent dignes d’être appliquées : des types de mobilités s’intensifient  (vélo, co-voiturage, choix des transports publics …), on reparle d’aménagement du travail avec une semaine de 4 jours, des innovations technologiques voient plus rapidement le jour etc.. Sont-ce des signes de changements profonds ?

Cette lettre, tout en vous faisant partager ces sujets de la grande actualité, vous propose plusieurs rendez-vous  concrétisant nos engagements dans la transition écologique et citoyenne.

Le film «  la part des autres » pose la question d’une sécurité sociale alimentaire.

L’exposition sur l’enfrichement de la  Haute Loue composée lors du festival des solutions écologiques est à votre disposition.

 Nous sommes également heureux de relayer la conférence de l’Université Ouverte sur la forêt ainsi que l’article d’Isabelle Brunnarius sur le blog de la Loue.